Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner : méthode complète + modèle Excel gratuit

Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner est l’une des étapes les plus délicates de la création d’une activité rentable. Trop bas, et vous risquez de brader votre travail. Trop élevés, et vous pourriez freiner certains prospects. Pourtant, bien fixer ses tarifs quand on est Travel Planner est essentiel pour assurer la pérennité de son activité, valoriser son expertise et attirer une clientèle qui vous ressemble.
Dans cet article, nous allons voir comment fixer ses tarifs quand on est Travel Planner de manière stratégique, en tenant compte de votre temps de travail, de votre statut juridique, de votre positionnement et surtout de votre rentabilité. Suivez le guide.
Il vous aidera à fixer vos tarifs en toute confiance et à valider la rentabilité de vos offres.
1. Tarifer juste, c’est se positionner comme un professionnel
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner n’est pas un simple calcul comptable. C’est un acte de positionnement. Et ce positionnement a des conséquences directes sur la manière dont vos clients vous perçoivent.
Valoriser son expertise, c’est aussi savoir se vendre
Un tarif bien pensé montre que vous maîtrisez votre métier. Il envoie un message fort : vous êtes un professionnel et non un simple passionné. En revanche, des tarifs trop bas peuvent faire douter de la qualité de votre service.
À l’inverse, fixer ses tarifs quand on est Travel Planner de manière cohérente inspire la confiance, donne de la légitimité et justifie vos choix méthodologiques ou créatifs. Vous vendez bien plus qu’un itinéraire :
- un véritable gain de temps pour le client,
- une expertise du voyage personnalisé,
- un livrable haut de gamme, comme un carnet interactif avec Voyages Planner.
Attirer les bons clients passe aussi par le bon prix
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, c’est aussi poser une barrière d’entrée. Trop bas, vos prix attirent des clients peu engagés, souvent plus exigeants, parfois irrespectueux du cadre.
À l’inverse, des tarifs justes filtrent naturellement votre audience. Vous attirez alors une clientèle qui valorise votre travail, respecte votre temps, et comprend ce qu’elle achète.
Construire une activité pérenne demande des fondations solides
Sans rentabilité, il est impossible d’investir. Impossible aussi de tenir dans la durée. En fixant vos tarifs de façon stratégique, vous :
- couvrez vos charges (URSSAF, outils professionnels, communication),
- vous rémunérez correctement,
- et préparez le développement de votre activité.
En clair : fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, c’est décider du niveau de confort que l’on veut dans son activité.
2. Les meilleures méthodes pour structurer vos tarifs de Travel Planner
Il n’existe pas une seule bonne méthode. Pour bien fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, vous devez choisir le modèle le plus adapté à votre service, à votre cible et à votre manière de travailler.
Tarif au jour : pour les prestations variables
Ce modèle est idéal pour les prestations à charge variable : création d’itinéraire, road trip, voyages immersifs, etc.
Plus le voyage est long, plus il demande de travail : recherches, mise en forme, cohérence du parcours. Il est donc logique que la tarification suive cette logique.
Exemple : 10 euros par jour ➝ 100 euros pour un itinéraire de 10 jours. C’est simple, compréhensible et rassurant.
Ce modèle est particulièrement efficace pour :
- les voyages personnalisés,
- les combinés multi-destinations,
- les demandes sur mesure avec plusieurs étapes complexes.
Forfait fixe : pour les prestations bornées
Ce modèle est pertinent lorsque la charge de travail est relativement constante, quelle que soit la durée du voyage. Par exemple :
- un audit de voyage : 60 euros,
- une session conseil : 45 euros,
- une recherche d’hébergement : 90 euros.
C’est un format très lisible, apprécié par les clients qui aiment les choses claires. Attention toutefois à bien cadrer ce qui est inclus, pour éviter les débordements.
À la carte : moduler selon les besoins
Dans ce modèle, vous facturez chaque service indépendamment. Exemples :
- recherche de vols : 50 euros,
- itinéraire de 5 jours : 90 euros,
- recommandations gastronomiques : 30 euros.
Cela séduit les clients qui veulent garder la main ou n’ont besoin que d’un service ponctuel. En revanche, une présentation ultra claire est indispensable pour éviter toute confusion.
Packagées : starter, confort, premium
C’est la méthode la plus efficace en marketing de service. Trois niveaux d’offres :
- Starter : une entrée de gamme claire,
- Confort : l’équilibre valeur/prix,
- Premium : le tout inclus haut de gamme.
Ce format structure votre offre, valorise votre expertise, et facilite la montée en gamme du client. Il permet également d’optimiser la conversion.
Exemple :
- Pack Starter : 90 euros,
- Pack Confort : 180 euros (avec carnet Voyages Planner),
- Pack Premium : 350 à 600 euros selon l’accompagnement.
3. Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner sans perdre d’argent
L’objectif n’est pas seulement de vendre. Il est de vendre en restant rentable. Pour cela, vous devez impérativement suivre trois étapes.
Identifiez toutes vos charges réelles
Le taux de cotisations sociales en auto-entreprise pour les prestations de services est de 24,6 %. Ce n’est pas une option : vous devrez les payer.
Ajoutez à cela :
- vos outils professionnels (Voyages Planner, facturation, banque),
- votre hébergement web, vos outils de communication,
- votre temps non facturé (administratif, marketing, prospection).
Exemple : un carnet vendu 100 euros ne vous laisse que 60 à 65 euros nets, tout compris. Et si vous passez 6 heures dessus, vous gagnez à peine 10 euros net de l’heure.
Calculez votre seuil de rentabilité horaire
Demandez-vous :
- Combien d’heures pouvez-vous facturer chaque mois ?
- Quel revenu net souhaitez-vous atteindre ?
Si vous visez 2 000 euros net par mois, avec 50 heures facturables, votre tarif horaire minimum est de 53,10 euros brut.
Ce chiffre doit être votre référence. Il vous permettra de construire chaque offre sur une base réaliste et durable.
Mesurez le temps passé sur chaque mission
Chronométrez tout. Cela inclut :
- les appels clients,
- la recherche d’informations,
- la création du carnet dans votre outil,
- les modifications.
Une prestation à 90 euros qui vous prend 6 heures vous rapporte 15 euros brut de l’heure. Cela n’est pas viable. Utilisez un simulateur Excel pour vérifier la rentabilité de chaque offre.
4. Vos tarifs doivent refléter votre positionnement
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner ne se limite pas à un calcul mathématique ou à un simple alignement sur les prix du marché. C’est un acte stratégique qui doit être pleinement cohérent avec votre positionnement. Autrement dit, vos tarifs doivent transmettre un message clair à votre cible. Ils ne sont pas neutres : ils incarnent votre image de marque.
Le tarif : un signal fort pour vos clients
Un tarif ne dit pas uniquement ce que vaut un service sur le plan financier. Il évoque une promesse, un niveau de prestation, une intention. C’est une projection de ce que le client peut attendre de vous.
Un prix trop bas fait naître des doutes. On y associe spontanément une prestation peu soignée, un service amateur ou une approche low-cost. À l’inverse, un tarif bien pensé et affirmé rassure. Il renforce votre crédibilité, valorise votre offre et attire des clients en phase avec votre niveau de prestation.
En résumé, bien fixer ses tarifs quand on est Travel Planner permet non seulement d’assurer sa rentabilité, mais aussi de créer une cohérence perçue entre votre prix, votre discours, et la qualité attendue par vos prospects.
Cibler le haut de gamme : soignez chaque détail
Si vous souhaitez vous positionner sur le segment haut de gamme, votre client s’attend à un service d’exception. Il ne recherche pas seulement un itinéraire, mais une expérience sur-mesure, fluide, élégante et sans approximation.
Dans ce cas, votre tarif doit refléter cette ambition. Il doit justifier un niveau de service élevé, tant sur le fond que sur la forme. Cela implique :
- un branding irréprochable (site web professionnel, charte graphique cohérente, visuels soignés),
- un carnet de voyage à forte valeur perçue (clair, interactif, personnalisé),
- une offre structurée avec des éléments différenciateurs (accompagnement, disponibilité, réactivité).
Dans cette configuration, il est tout à fait cohérent de proposer une formule premium entre 350 et 600 euros. À condition, bien sûr, que la promesse soit tenue à chaque étape du parcours client.
Proposer une offre accessible sans rogner sur la qualité
À l’inverse, si votre cible est plus sensible au prix, vos tarifs doivent rester abordables. Mais abordable ne doit pas vouloir dire au rabais. Vous devez préserver votre rentabilité tout en répondant à une demande plus orientée sur l’essentiel.
Dans ce cas, la clarté devient votre principal levier de confiance. Votre valeur ajoutée doit être immédiatement compréhensible : gain de temps, simplification du voyage, conseils utiles, sans superflu.
Votre grille tarifaire doit permettre des ajustements :
- un pack de base à 90 euros,
- des options comme un carnet digital à +40 euros,
- un accompagnement ou une session conseil à +50 euros.
Cette logique modulaire offre au client la possibilité de composer une prestation selon son budget, tout en vous assurant une marge suffisante.
En résumé, fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, c’est adapter son discours, sa présentation et ses services aux attentes réelles de son marché cible. Un bon tarif, c’est celui qui reflète la qualité du service, tout en renforçant la cohérence de votre image.
Un outil qui s’adapte à tous les positionnements
Voyages Planner vous aide à renforcer votre image, quelle que soit votre cible :
- Pour le haut de gamme : il sublime l’expérience avec un carnet digital interactif, élégant et sur-mesure.
- Pour les petits budgets : il vous fait gagner un temps précieux, tout en apportant une image professionnelle claire et rassurante.
➔ Un seul outil, deux bénéfices : montée en gamme et gain de temps.

5. Étudier la concurrence : un réflexe intelligent
Lorsque vous commencez à fixer vos tarifs en tant que Travel Planner, vous êtes naturellement tenté de regarder ce que font les autres. Et vous avez raison. C’est une étape stratégique… à condition de bien l’aborder.
Ne copiez jamais à l’identique
Il peut être tentant de reproduire la grille tarifaire d’un autre Travel Planner. Mais attention : ce qui fonctionne pour lui ne fonctionnera pas forcément pour vous.
Pourquoi ? Parce que :
- Sa cible n’est peut-être pas la vôtre.
- Il peut avoir plus d’expérience ou une base de clients fidèles.
- Il utilise peut-être un autre modèle économique (partenariats, affiliation…).
- Il n’investit peut-être pas dans les mêmes outils.
Copier sans comprendre, c’est le meilleur moyen de proposer une offre bancale et non alignée avec votre positionnement.
Analysez… pour mieux vous différencier
L’objectif d’une bonne analyse concurrentielle, c’est d’observer pour créer votre propre stratégie.
Voici ce qu’il faut observer chez vos concurrents :
1. Leur type d’offre
- Proposent-ils des forfaits ou une tarification à la carte ?
- Ont-ils des packs (starter / confort / premium) ?
- Font-ils payer le conseil seul ou uniquement des prestations complètes ?
2. Leur niveau de personnalisation
- Offrent-ils des documents génériques ou des carnets 100 % personnalisés ?
- Utilisent-ils des outils modernes comme Voyages Planner ou des supports classiques ?
3. Leur niveau de service
- Proposent-ils un simple itinéraire, ou un vrai accompagnement client (WhatsApp, appels, suivi…) ?
- Intègrent-ils de la valeur ajoutée différenciante (recommandations, branding, storytelling…) ?
4. Leur style de communication
- Leur offre est-elle claire et rassurante ?
- Le ton est-il formel, fun, haut de gamme, accessible ?
- Utilisent-ils des visuels professionnels ? Des témoignages clients ?
Inspirez-vous, mais proposez autre chose
L’objectif n’est pas d’être « meilleur » que la concurrence, mais d’être plus lisible, plus cohérent, plus aligné avec votre cible.
Par exemple :
- S’ils proposent des carnets en PDF, proposez un carnet digital interactif.
- S’ils font des offres généralistes, proposez une niche spécifique (familles solo, séniors actifs, digital nomads…).
- S’ils ne montrent pas leur grille tarifaire, vous pouvez jouer la carte de la transparence avec des packs clairs et détaillés.
Vous montrez ainsi que vous maîtrisez votre métier, que vous connaissez votre client… et que vous avez confiance dans la valeur de ce que vous proposez.
6. 5 erreurs à éviter absolument quand on veut fixer ses tarifs en tant que Travel Planner
Quand on débute, il est tentant de faire simple, de s’aligner sur les autres ou de proposer des prix bas « pour attirer ». Pourtant, ces choix peuvent nuire à votre rentabilité et à votre crédibilité.
Voici les 5 erreurs les plus courantes à éviter à tout prix.
Sous-estimer son temps de travail
Résultat : vous travaillez à perte. Créer un itinéraire de qualité ne se limite pas à quelques recherches Google. Il faut :
- comprendre les attentes du client,
- rechercher hébergements, activités, transports,
- rédiger un carnet interactif complet,
- gérer les échanges et ajustements.
Si vous ne comptez pas toutes ces étapes dans votre tarif, vous sous-évaluez votre prestation.
Exemple : si vous facturez 100 euros pour 8 heures de travail, vous gagnez à peine 12 euros brut de l’heure après charges. Ce n’est ni viable, ni juste.
Conseil : chronométrez vos projets pour connaître votre temps réel par mission. Ajustez ensuite votre grille tarifaire sur des bases concrètes.
Copier les tarifs d’un autre sans comprendre sa stratégie
Ce qui fonctionne pour lui ne fonctionne pas forcément pour vous. Vous voyez un autre Travel Planner facturer 70 euros son carnet ? Posez-vous ces questions :
- Quelle est sa cible (budget, premium) ?
- A-t-il d’autres revenus (formations, affiliation…) ?
- Depuis combien de temps est-il en activité ?
- Utilise-t-il des outils pros comme Voyages Planner ?
Un tarif ne se copie pas. Il se construit selon votre valeur, votre temps, votre positionnement.
Négliger les charges
Surtout en micro-entreprise. Vous ne conservez jamais 100 % de ce que vous facturez. À déduire :
- 24,6 % de cotisations sociales,
- vos frais fixes (site, outils, banque pro),
- vos heures non facturables (prospection, contenus, gestion).
Un tarif raisonnable peut se révéler non rentable après ces déductions.
Conseil : utilisez notre simulateur de rentabilité disponible en bas de cet article pour ajuster vos tarifs en connaissance de cause.
Proposer une offre confuse ou illisible
Résultat : les clients fuient ou ne comprennent pas ce qu’ils achètent.
Les erreurs fréquentes :
- une offre à rallonge avec trop d’options non expliquées,
- des tarifs non arrondis (ex : 83,27 €),
- des intitulés flous (ex : « option confort+ »).
Une bonne offre est :
- simple,
- claire,
- rassurante.
Conseil : testez votre offre avec quelqu’un hors du métier. S’il ne comprend pas, vos prospects non plus.
Ne jamais revoir ses tarifs
À mesure que vous progressez, vos prix doivent évoluer. Vous gagnez en expertise, vos outils sont plus pros, votre carnet est mieux construit. Pourtant, beaucoup conservent leurs premiers tarifs.
Résultat : votre valeur augmente mais vos revenus stagnent.
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner est un processus vivant. Il doit évoluer avec vous.
Conseil : planifiez une révision tarifaire tous les six mois. Même une hausse modérée (10 à 15 €) peut améliorer votre rentabilité à l’année.
📌 En résumé : un tarif bien fixé, c’est une activité qui dure
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, c’est bien plus que choisir un chiffre. C’est faire un choix stratégique. C’est décider de la valeur que vous vous accordez, et de l’image que vous voulez renvoyer.
Prenez le temps d’analyser votre charge de travail, de simuler vos coûts, de structurer votre offre. Vous serez mieux payé, mieux perçu, mieux recommandé.
Un modèle Excel de simulation tarifaire est disponible à la fin de cet article pour vous aider à poser les bases d’une activité solide.
Fixer ses tarifs quand on est Travel Planner, ce n’est pas qu’un chiffre. C’est un engagement.